Perdition

Perdition

Alexis Arend

Le long de la Route 66, les visiteurs d’une banale station-service croisent le chemin de Denton Foley, implacable tueur échappé du couloir de la mort. Orchestré avec brio, un face-à-face explosif !
10252561
19,00 €

Le long de la Route 66, les visiteurs d’une banale station-service croisent le chemin de Denton Foley, implacable tueur échappé du couloir de la mort. Orchestré avec brio, un face-à-face explosif !
10252561

Fiche technique

Compilation
Non
Hauteur (mm)
227
Largeur (mm)
143
Profondeur (mm)
34
Auteur
Alexis Arend
Reliure
Brochée
Collection Club
Nouvelles Plumes
Nombre de pages
336
Poids (Kg)
0.493
Editeur
NOUVELLES PLUMES
Exclusivité
Non

À propos de l’auteur

Ancien ingénieur, Alexis Arend s’est aujourd’hui tourné vers sa vraie passion : l’écriture. Une passion qui l’habite depuis ses douze ans. Féru d’auteurs comme John Steinbeck, Bernard Clavel ou encore Émile Zola, c’est un fou de mots et d’images, un passionné d’Histoire et d’histoires, qui aime tout particulièrement voyager au travers de beaux récits

 

Interview d’Alexis Arend pour Perdition


Ne vous fiez pas au décor américain de son roman, Alexis Arend est bien français, et nul doute qu’il fera bientôt partie des auteurs incontournables. Ses atouts ? Son goût pour le côté obscur de l’humanité et un style envoûtant…

 

Pourquoi avoir choisi la route 66 comme décor de votre roman ?

J’ai toujours été fasciné par les grands espaces américains, et la route 66 incarne pour beaucoup tout un pan de l’histoire de ce pays. La « mother road » est un véritable mythe qui invite au rêve et s’est retrouvée à l’honneur dans bon nombre de romans, ainsi qu’au cinéma. C’est un décor qui me tentait depuis longtemps pour y placer un récit, et nul doute qu’un autre roman à venir s’y déroulera également.


Est-il jubilatoire d’écrire un livre dont le héros est un vrai méchant, tout sauf politiquement correct ?

Oh que oui, tout à fait ! J’avais même tendance à penser, en écrivant Perdition, que Denton Foley est un peu le personnage que tout le monde rêverait d’être si on s’autorisait tout. Sans scrupules, sans complexes, sans retenue. Je pense que chacun de nous a un peu de Denton en lui et, en dépit de son caractère détestable, c’est également un personnage auquel on s’attache très facilement, et dont on finit par apprécier les frasques, ce qui fait de lui l’antihéros idéal.

 

À travers sa galerie de personnages, votre roman interroge les notions de bien et de mal, une manière de pousser vos lecteurs à la réflexion ?

Le thème du bien et du mal, et cet équilibre fragile entre les deux, ce voile ténu qui les sépare, est en effet un thème qui m’est cher, et que l’on retrouve dans tous mes romans, bien que présenté de façon plus subtile dans certains récits que dans d’autres. J’aime faire en sorte qu’en refermant un de mes livres, le lecteur ait une impression persistante, qu’un peu de l’histoire qu’il vient de découvrir reste en lui. D’autres thèmes sont également omniprésents dans mes récits, notamment ceux de la mort et de la rédemption.

 

Êtes-vous aussi un lecteur de suspense et qui sont les auteurs qui vous inspirent ?

Honnêtement, non, pas du tout. Je dois même avouer n’avoir jamais lu aucun thriller, ni aucun roman policier depuis les quelques Agatha Christie de mon adolescence. Je suis plutôt amateur d’auteurs du passé, français ou américains, pour la bonne et simple raison que leurs histoires sont comme une carte postale, un reflet d’une époque révolue. Par exemple, j’ai toujours considéré John Steinbeck comme le ``Robert Doisneau`` de la littérature, tant ses récits sont présentés comme des instantanés de son époque, des portes ouvertes sur un autre temps. Quel plus beau voyage que celui-ci ?

 

Après un beau parcours en auto-édition, que ressentez-vous à l’idée de rejoindre le circuit traditionnel et d’être publié chez Nouvelles Plumes ?

Je suis déjà passé par l’édition traditionnelle pour mon premier roman, en 2016, au sein d’une petite maison d’édition. Mais il est difficile de se faire connaître en librairie en étant un auteur débutant. L’expérience de l’auto-édition m’a donc ouvert des voies différentes, m’a permis de rencontrer un public et de fidéliser bon nombre de lecteurs. Aujourd’hui, revenir à l’édition traditionnelle en étant plus connu et surtout via une maison d’édition prestigieuse est une sorte de consécration, c’est un peu le Saint Graal pour tout auteur. J’espère sincèrement que les nouveaux lecteurs qui me découvriront par ce biais apprécieront mon univers.